J-1 : départ pour Paris

D'ordinaire, je me dis toujours que les journées ne sont pas assez longues pour tout faire. Mais je crois que ce 30 juin restera comme l'une des plus longues journées que j'ai vécues tellement je ne sais plus quoi faire, justement, maintenant que les valises sont bouclées... Et pourtant... dans moins de 24 heures, ma mère et moi serons dans l'avion qui nous conduira vers mon fils.

Mais avant, la première étape, ce soir: rejoindre Paris. Ma cousine Coco a super assuré (comme d'hab'...) et s'occupe de nous receptionner. Dernière nuit dans la capitale (j'imagine que cette nuit va être super méga longue...) avant l'embarquement, demain à 12h30. Puis l'arrivée, jeudi à 5h, à Hanoï.

Ce message est donc le dernier que j'écris depuis la France. Le prochain sera en provenance d'Hanoï. Enfin, si tout va bien, car je ne suis vraiment pas douée en informatique... Mais je ne lâcherai pas le papa d'Arthur avant que ça marche...Nicolas, tu es prévenu :-))))

J-2: valises bouclées

... le grand départ! On va bientôt commencer à compter les heures... Au programme du jour: boucler les valises. Et je suis super fière de moi (OK, je le serai peut-être moins à Hanoï, lorsque je m'apercevrai que j'ai oublié ci ou ça...) : 40 kg de bagages en soute. Pas mal, ça nous fait 20 kg de marge pour le retour.

Ma valise (qui contient mes affaires et surtout celles de mon fils) affiche 25 kg sur la balance. Celle de la mamy (qui a quand même pris mes affaires de toilette et les médicaments pour le BB) est à 15 kg. En bagage cabine, un sac à dos chacune, le sac à langer pour moi et le PC pour la mamy. Voilà, c'est tout bon. Du coup, cet après-midi, petit tour chez l'ostéopathe pour moi, histoire de remettre tous les os en place avant l'embarquement. Et ce soir, dernière nuit chez nous...

J-3 : première étape du grand voyage

L'appartement qui va bientôt accueillir un nouvel occupant est propre comme un sou neuf et tout est bien rangé. La chaise haute installée, le pot placé dans les toilettes (on ne sait jamais, sur un malentendu...), les placards remplis de victuailles, les vêtements de BB classés par taille dans les armoires, son lit fait... Apparemment, c'est tout bon!

Alors ce matin, départ au petit jour, avec une voiture quand même bien chargée... La première étape de ce si beau voyage. Direction, le Berry, pour rejoindre Futur-papy et Future-mamy. Et là, et bien, tout est prêt aussi pour le nouvel arrivant... Mais non, hein, le p'tiot, il va pas emménager là, c'est juste pour les vacances....

Bon, après une semaine aussi "chargée" à tous les niveaux et six heures de route... Et bien j'ai dormi tout l'après-midi. Enfin. Après, j'étais fraiche et dispose pour regarder avec mamy ce qu'il reste à voir pour les valises... Et lui faire retirer quelques articles vestimentaires. Faut de la place pour le retour, c'est bien ça? On va finir ça demain mais visiblement, ça devrait rouler. Plus que deux jours à attendre...

J-4 : dernier jour chez moi sans mon fils

ça y est! la valise est faite. Obligé: c'était mon dernier jour chez moi. Je pars demain matin chez mes parents. Pour que nous partions ensemble à Paris, mardi, avec ma mère. J'ai donc passé la journée à tout ranger et nettoyer dans l'appartement, pour que tout soit nickel à notre retour à deux.
Et puis surtout, j'ai fait la valise. Ai-je oublié des choses? Certainement. Mais j'ai essayé de respecter la consigne unanime des familles destinéennes qui ont vécu cette belle aventure avant moi: voyager léger. Pas facile à faire, lorsqu'il faut prévoir pour soi et pour un bébé dont on ne connait pas la taille... Pour moi, c'est bon, j'ai pris le minimum (comme dit ma mère, "de toute façon, on trouvera bien des t-shirts sur place si on est en manque de vêtements propres..."). Mais pour mon fils, c'est plus dur... Il aura 16 mois en juillet. Quelle taille peut-il bien faire? J'ai pris du 18 mois, j'espère que ça ira. Je crois que je vais ajouter quelques affaires en deux ans, au cas où...
Mais je suis quand même contente de moi: tout rentre - quasiment - dans une valise (je prendrais un petit sac à dos et le sac à langer avec moi). Le reste ira dans celle de la mamy. Et on va quand même prévoir un sac vide en plus, pour le retour...

J-5 : dernier jour au bureau

Ce soir, j'ai dit au-revoir à mes collègues. Ma dernière journée de boulot... Ouf, tout est bouclé, je peux partir l'esprit tranquille de ce côté-là. Mais c'était quand même assez étrange, de me dire que je ne reverrais pas mes collègues avant début octobre (entre les vacances et le congé d'adoption)... J'ai beaucoup de chance, ils ont été formidables avec moi durant ces longs mois: compréhensifs lorsque j'étais un peu de sale humeur pendant l'attente (oui, ça m'arrive...) et si heureux pour moi de mon départ que leur joie a ajouté encore (si c'était possible...) à mon bonheur.
Avant de quitter ma ville de travail, je suis quand même allée faire un tour dans la superbe collégiale de Thann. Celle, peut-être, qui a porté bonheur à mon Thanh (étrange, cette coïncidence du prénom. Mais on me répondra qu'un bébé sur trois s'appelle Thanh, au Vietnam)... Chacun ses croyances. Mais, hasard ou coïncidence, j'ai mis les pieds pour la première fois, il y a quinze jours aujourd'hui, dans cette si belle église.
C'était la veille des quinze mois de mon fils. J'étais un peu triste. Alors ce jour-là, j'avais allumé deux cierges: l'un pour souhaiter tout le bonheur du monde à mon fils (bonheur dont j'espère faire partie...) et l'autre pour ma petite soeur et son chéri, qui attendaient une réponse très importante (savoir s'ils allaient pouvoir acheter la maison de leur rêve). C'était donc le 12 juin et ce vendredi-là, je n'avais aucun espoir de partir vite rejoindre mon bébé.
Mais le lendemain, jour des 15 mois de mon fils, ma soeur a eu sa bonne nouvelle. Et trois jours plus tard, mon coup de fil magique pourtant totalement inespéré. Hasard ou coïncidence? Je ne sais pas. Mais je suis retournée allumer plusieurs cierges aujourd'hui, deux semaines après. Pour mon fils, pour ma soeur, mais aussi pour les familles qui attendent depuis longtemps aussi ce fameux coup de fil. On ne sait jamais... Il suffit parfois d'y croire très fort.

J-6: le stress monte, monte...

Bon, je crois bien que c'est foutu... J'ai beau tenter la respiration ventrale, les bougies parfumées, le jogging tous les matins pour me fatiguer (et me calmer), le chocolat... Plus rien n'y fait. A J-6 du grand départ, ça y est, je suis stressée. Moi qui n'ai jamais de problèmes de sommeil (je m'endors dans un avion qui décolle...), je ne dors quasiment plus. Et puis, ce mal au ventre... Comme des contractions (enfin, à ce qu'il parait... Moi, j'en sais rien...), en permanence. On va dire que oui, j'accouche dans une semaine...
La valise avance, elle se remplie doucement chaque jour. La liste des choses à ajouter, aussi. Hier, premier jour des soldes, je me suis amusée un peu en achetant quelques vêtements pour mon fils. J'ai tablé sur du 18 mois (les bébés viets sont souvent plus petits...), alors que mon fils aura 16 mois en juillet. Donc, si mon fils est un Schtroumpf-sumo, ça va pas le faire... Je vais ajouter du 24 mois dans la valise, ce sera plus sûr.
J'ai aussi lavé les couches lavables, sur les conseils de Christine-la-pro-des-couches-lavables. Je suis allée chercher des dollars. J'ai photocopié tous les papiers d'agréments. Redemandé à mon CG ma confirmation de validité. Et il en reste encore à faire... Mais avant, tout boucler au boulot. Plus que deux jours avant les grandes vacances!

J-7

Une semaine vient de s'écouler depuis LE fameux coup de fil. Une semaine, qui est passée très vite. Si vite que nous voilà à J-7 du décollage. Plus que sept petits jours pour tout boucler au boulot avant une si longue absence, tout préparer à la maison pour le retour à deux et surtout, faire les bagages. Depuis plusieurs mois, une caisse remplie de choses à emmener était prête dans la chambre de mon fils (ben oui, mon côté organisée...). Ne manquaient que les vêtements pour bébé et maman (faute de savoir saison et âge du loulou à la date du départ...). Mais bien sûr, il faut encore revoir tout ça, adapter. Ajouter et enlever. Et pour ça, un grand merci à Edeline et Nicolas (actuellement à Hanoï) pour tous leurs conseils (je n'aurais pas penser à prendre un tour de lit...). J'ai hâte de vous rejoindre et de rencontrer Arthur et sa copine Capucine.
Si je suis stressée et impatiente à quelques jours du plus bel événement de ma vie? Je pensais que non, pas trop. Mais quand je réfléchi aux nuits express que je fais depuis une semaine, avec réveil dès 4 ou 5h du matin, avec une seule pensée en tête (mon fils...), je dois admettre que je le suis sans doute quand même un peu...

Le prénom...

On me pose souvent la question et je n'y ai pas encore répondu clairement: quel prénom va porter mon fils? Son prénom vietnamien est Thanh Quang. J'aime beaucoup "Thanh". Je trouve que c'est un prénom doux, simple et qui passe très bien en français. J'ai d'abord pensé le garder. C'est d'ailleurs avec ce prénom que ma famille parle de mon fils depuis bientôt six mois. Et pourtant, je ne vais pas le conserver en premier prénom (mais en deuxième, bien sûr, car ce prénom fait partie de sa vie), pour une raison assez facile à comprendre: je travaille dans la ville de Thann. Et je risque d'y emmenager un jour. Thanh de Thann, ça le fait pas trop... Et puis, dans mon esprit, "Thann/h" représente mon boulot. Et je ne veux pas associer mon travail et mon fils.

Alors voilà: mon fils portera un prénom choisi par sa maman. Je me dis aussi que le baptiser est une étape dans notre vie, pour qu'il devienne mon fils. Je n'aurais pas agit sur grand-chose dans les premiers mois de sa vie, mais j'aurai quand même choisi un élément important de son identité et de sa construction. C'est aussi le privilège des mamans, de choisir les prénoms de ses enfants...

Bon, tout ça ne répond pas à la question... Quel prénom va porter Thanh, lorsque sa maman l'aura rejoint? J'avoue, j'ai cogité de longs mois. Bizarrement, alors que je n'ai en général pas de mal à prendre des décisions, celle-ci a été très difficile... Justement parce qu'elle conditionne la vie de mon fils. J'ai changé plusieurs fois d'avis, mais j'ai finalement trouvé, il y a quelques semaines.

Pourtant, je vais garder la surprise encore quelques jours. Dix jours, ça va passer vite... La découverte du prénom de mon fils se fera en même temps que sa bouille. Seuls mes parents, ma soeur et ma grand-mère connaissent son nouveau prénom. Ils ont été un peu "déroutés", mais ma maman m'a répondu qu'elle "s'y habituera très bien." :)))

Quelques indices? J'aime les "vieux" prénoms. C'est aussi pour cela que je tiens à garder le mystère... Pour éviter les remarques négatives. Mon fils portera un prénom que sa maman aime et qui signifie beaucoup pour elle. Un prénom doux et mélodieux, qui représente ce qu'est mon fils: mon ange, mon étoile, notre avenir...

Merci!

Je ne l'ai pas encore écrit, alors que je le pense tellement fort... Alors, merci! Merci pour tous les messages de soutien, d'encouragements et de félicitations, ici et en privé. Tous ces petits mots qui font chaud au coeur, qui reboostent le moral lorsqu'il est un peu faiblard, et qui donne une pêche d'enfer lorsque l'on est déjà au 7e ciel!

Je n'ai jamais douté de l'accueil que va recevoir mon enfant à son arrivée chez sa maman. Mais je n'imaginais pas un tel soutien "avant". En tant qu'adoptante célibataire, je pensais mener ma procédure un peu seule. Ce qui ne m'a jamais inquiété pour autant. Mais ce n'est pas le cas. Alors, merci à ma famille, à mes amis, aux mamans et parents adoptants (en particulier, bien sûr, à ceux de la grande famille Destinées et aux responsables de l'association) d'ici et d'ailleurs, aux amis des amis... Merci à tous d'attendre mon fils avec moi.

Le gros navion

Spéciale dédicace pour mes cousines Valérie, Nathalie et Elodie, qui pensaient que j'annoncerais mon feu vert avec une photo d'avion... Alors, la voilà! La photo du Boeing 777 de Vietnam Airlines qui va m'emmener rejoindre mon fils. Départ de Paris (CDG) mercredi 1er juillet à 12h25. Arrivée le lendemain à 5h (avec le décallage horaire) à Hanoï. Soit environ 12 heures de vol. La mamy de Thanh, qui n'a jamais pris ni train, ni métro, ni avion, est dans les starting blocks pour ce formidable voyage de toutes les premières. Bon, la maman aussi, hein...

24 heures plus tard...

Comment se sent-on, 24 heures après une si grande nouvelle? Difficile à dire, tellement les émotions se mélangent. Depuis hier après-midi, j'ai l'impression de vivre dans un monde parallèle. Je dois poursuivre le quotidien (comme le boulot et les lessives...) et en même temps, je sais désormais que ça y est, ma vie va changer. En même temps, je ne l'attendais tellement pas, ce coup de fil-là, que j'ai encore peur d'y croire... Peur de me réveiller et que mon rêve s'évapore. Alors je me le répète: "ça y est, tu pars." Et là, je vois une grande lumière chaude et rassurante. Je vais chercher mon fils. Les passeports sont partis ce matin pour faire les visas, les billets d'avion sont réservés, les congés calés... Ne reste plus qu'à faire les valises. Et continuer à rêver tout éveillée, au moins jusqu'au 2 juillet.

Top départ !

Comment toute une vie peut basculer en 24 heures... Et passer du sombre au grand soleil. Hier, j'ai eu mon Super-référent au téléphone. Adorable, comme toujours, même si ses nouvelles n'étaient pas très encourageantes. Il m'a expliqué que je devrais sans doute attendre encore deux ou trois mois avant de partir. Dur, dur. Mais pour rester positive, je me suis répétée que de toute façon, je n'avais pas le choix, et qu'il fallait continuer à avancer malgré tout. J'ai donc annulé la nounou et refait les plannings de boulot pour travailler tout l'été. Foutue pour foutue...
Mais, 24 heures plus tard, à 14h30 aujourd'hui, nouveau coup de fil de Super-référent. J'avoue, je ne m'y attendais pas du tout... En prévention, il m'a demandé si je n'étais pas en voiture. Non, juste devant mon ordi au bureau. Et là, LA nouvelle: je suis attendue à Hanoï le plus vite possible! J'ai même demandé si c'était bien vrai... Et oui, je pars! Je crois que je ne réalise pas encore. Je m'étais tellement convaincue que je devais attendre, que dans ma tête, c'est un feu d'artifices d'émotions. Alors je me répète en boucle "ça y est, je vais chercher mon fils". Enfin. J'aurai donc attendu six mois tout pile: apparentement le 2 janvier, arrivée prévue à Hanoï le 2 juillet (pas de vol avant). Alors voilà: mon fils, tiens-toi prêt, ta maman arrive!
Merci à tous pour vos encouragements, merci à Christine d'avoir prié Sainte-Thérèse pour moi et merci encore et toujours à Super-réferent, messager des bonnes nouvelles, pour tout ce qu'il fait (et pour son commentaire qui m'a fait pleurer, sur le message précédent celui-ci). Deux simples mots font mon bonheur aujourd'hui: je pars!

Quinze mois

Encore un anniversaire... J'ai parfois l'impression de ne penser qu'à ça depuis presque six mois. Mes semaines sont rythmées par les anniversaires d'apparentement et les moisiversaires de mon fils. Je sais bien que ce n'est qu'une période à passer et qu'après, lorsqu'il sera là, j'oublierai tout ça. Mais certaines projections sont plus faciles que d'autres...
Alors voilà: aujourd'hui, mon fils, tu as quinze mois. Tu dois maintenant être un petit bonhomme costaud qui galope, a mal aux dents (quoique... C'est peut-être déjà passé...) et commence à gazouiller dans une langue que je ne comprend pas. Mais je t'apprendrai bien vite la mienne, de langue, car tu as une maman qui parle beaucoup... Et puis, on pourra galoper ensemble, avec le super tricycle de compet' offert à Noël par ta marraine, et qui t'attend sagement dans le garage. Ne t'inquiètes pas, on fera plein, plein de choses ensemble. Mais pour ça, il faut que tu arrives. Alors, pour tes quinze mois, je t'envoie une colombe pleine d'espoir. Mes espoirs. J'espère qu'elle nous portera bonheur à tous les deux.

Un amour d'Octave

Moi je dis, j'ai bien de la chance. Aujourd'hui, j'ai rencontré un petit bonhomme trrroooooop craquant. Même que je croise les doigts pour que mon fils soit aussi mimi (il le sera forcément, c'est mon fils...). Petit Octave aura un an le 8 juillet prochain mais il est déjà bien éveillé. Il trotte déjà (sans lâcher le doigt de sa maman, qui commence à avoir un peu mal au dos à crapahuter pliée en deux...), mange bien et de tout, rigole tout le temps lorsque ses petites dents ne le font pas trop souffrir... Une crème, quoi!
Bébé Octave a une super maman, Sabine, qui m'a même laissé faire plein de câlins à son fils adoré. Et la tarte aux groseilles de la mamy d'Octave, qui nous a reçu cette après-midi... Hum, un délice! Merci à vous trois pour ce si bel accueil. La prochaine fois, j'espère venir avec mon crapaud, pour que les deux loustics jouent ensemble!

Bonne fête !

C'est ma dernière fête des mères de "célibataire". Chouette, j'ai hâte de voir arriver mon premier collier de nouilles, mes premières cartes écrites un peu de travers, avec le feutre qui bave et d'entendre un joli poème un peu beaucoup massacré, mais récité avec tellement de coeur pour me dire que je suis une super maman (eh, je peux rêver...)... C'est bizarre, je n'y avais pas vraiment pensé avant. Mais aujourd'hui, si. Je me dis qu'une page se tourne. L'an prochain, à cette date, je serai une autre personne. Puisque je serai une maman!
En attendant, bonne fête à toutes les super mamans que je connais et en particulier à celles qui célèbrent pour la première fois cette date. Bonne fête aussi à celle qui sont mamans depuis quelques années ou à celle qui auront bientôt dans les bras leur loulou du bout du monde. Gros bisous aux mamans d'Iris, Naëlle, Ysaline et Nolan, Octave, Eliott, Jeanne, Emilie, Lara, Naomi, Tao, Lidia, Fantine, Adèle, Vinh, Thi Vui, Flora, Than, Thylane, Charlize, Augustin, Malou, Margot, Louis, Lola, Lucas, Bao, Raphaël, Hoa et tous les autres que j'oubli.
Bonne fête aussi à ma maman à moi, qui va changer de "statut" grâce à mon fils et devenir mamy.

Et de cinq...

Et oui, cinq mois aujourd'hui. Cinq mois que j'attends ce fameux coup de fil qui me dira que je peux aller chercher mon fils. Les vacances dans le Berry n'ont pas eu l'effet escompté... Dommage. Mais on va rester positif et dire que rien n'est encore perdu d'ici les six bougies...