Le bonheur

Vingt-quatre heures déjà. Vingt-quatre heures que je suis maman et j'ai toujours du mal à réaliser. Hier, j'ai passé la journée à appeller famille et amis pour annoncer la bonne nouvelle et je n'ai pas fini. Je suis même désolée que certains proches aient appris la nouvelle via leur écran d'ordinateur et non de vive voix. Mais je vais poursuivre mes coups de fil aujourd'hui...
Est-ce que je réalise? Pas sûre. Depuis vingt-quatre heures, je parle de "mon fils" et c'est déjà le plus grand de bonheur. j'ai toujours rêvé d'avoir un fils. Un p'tit gars qui ira courir avec moi dans la forêt, qui ira dans les champs sur le tracteur de son papy, avec qui on fera la bagarre sur la couette et qui m'apprendra à me servir de tout ce qui est nouvelles technologies (les enfants sont TOUJOURS beaucoup plus doués que moi sur ce terrain là...). Un p'tit gars à qui je pourrais surtout apprendre plein de choses, qui me fera de gros calins et qui me rendra la plus heureuse maman du monde. je ne sais pas à quoi doit ressembler le bonheur, mais je sais que ma vie s'y apparente.
Et puis mon fils va avoir des copines! Iris, la fille de Sylvie, mais aussi la puce de C. notre copine franc-comtoise du groupe d'avril de Destinées, qui a appris en même temps que moi son attribution: une petite puce née le 8 décembre. Je suis vraiment, très, très contente pour elle. Reste maintenant à agrandir encore l'équipe: que très vite, les familles de mon groupe partent chercher leurs enfants et que d'autres viennent rejoindre la grande famille de Destinées. Moi, je n'ai qu'une envie maintenant: être avec mon fils pour souffler sa première bougie le 13 mars... Et les 32 miennes trois jours plus tard... Et oui, mon fils est poissons comme sa maman et sa marraine: et ma soeur pense déjà aux supers fêtes qu'on fera tous les ans pour célébrer ces trois anniversaires.